De belles retrouvailles
Et quatre semaines après cette première rencontre bouleversante, de nouveau, prendre la voiture, rouler et me retrouver emportée dans un week-end riche en partages, en rires, en gorge qui se serre, aussi, parfois.
Les retrouver, toutes, c’était comme retrouver de vieilles copines pas vues depuis longtemps.
Il y avait cette impression de complicité, de lien indéfectible, et pourtant ce sentiment d’avoir plein de choses à se raconter, à rattraper, à découvrir encore, pour donner à cette relation l’entière place qu’elle méritait.
S’enivrer de bienveillance
Elles étaient toujours aussi belles, ces femmes inconnues-mais-plus-vraiment, mais ce qui m’a touchée particulièrement ce week-end là, c’est leur bienveillance.
Leur écoute attentive, leurs sourires, leur empathie, leur sensibilité, leur non-jugement.
Leur force de caractère et leur résilience par rapport à des histoires complexes et sensibles, aussi.
Nous avons partagé un repas toutes ensemble le midi, comme pour finir de souder ce groupe dans une débauche de gourmandises.
Partager un repas, et bien plus
C’était léger, c’était drôle, c’était joyeux, c’était émouvant, c’était une pléiade d’émotions que nous étions capables d’entendre et de recevoir chacune à notre manière, toujours dans la bienveillance caractérisée par nos rassemblements.
Je me suis sentie entendue, nourrie et remplie en sortant de ces deux jours sur l’écoute et la relation d’aide.
Je me suis sentie à ma place, même si j’ai pu également mettre le doigt sur ce qu’il fallait que j’améliore dans ma pratique, mais sans me sentir pour autant illégitime.
Et ça, c’est déjà beaucoup pour moi !
Apprendre et grandir
Ne pas s’embarrasser des auto-jugements, de ce sentiment de honte caché, de ne pas avoir le niveau, de ne pas y arriver, d’être forcément moins bien que les autres.
Apprendre des autres, bien sûr, mais aussi, surtout, apprendre de soi.
Y puiser, y trouver, y cueillir la bienveillance envers soi-même.
Parce qu’il n’y a rien de mieux pour offrir aux autres de belles compétences que de se les offrir à soi, en premier lieu.
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